Eurêka a écrit:Je suis pas entièrement d'accord.
Je suis de gauche, mais je sais que si on donne trop d'argent à un pays ou à un citoyen, il glande plus rien et devient paresseux, ne méritant pas l'argent qu'on lui donne.
Une taxte mondiale sur la richesse? Pourquoi pas. Mais au lieu de directement donner de l'argent aux pauvres, il faudrait plus développer des projets sociaux et créer de l'emploi.
La question c'est comment créer de l'emploi?
Et la je te cite Keynes: avec de l'argent, tu investis, quand tu investis, tu as besoin de gens pour développer le projet. La boucle est bouclée.
Et avec de l'argent d'actionnaire (qui est pour moi de l'argent salement gagner par rapport a des entrepreneurs style Bill Gates) on pourrait facilement avoir beaucoup d'argent et créer de l'emploi.
1.
J'ai pas dit que les citoyens devaient avoir du fric illimité. Juste suffisamment pour vivre, ce qui n'est pas le cas d'une majorité de personnes sur Terre en ce-moment.
2.
Donner l'argent directement aux gens est le meilleur moyen de faire circuler le capital et de résoudre les soucis de pauvreté. On vit quand même dans un monde très illogique: "trop de gens sont pauvres... donc pour résoudre le problème on ne va pas leur donner du fric, on va faire autrement."
3.
Pourquoi se limiter à une amélioration d'un système en chute libre ? Le travail n'a que pour objectif d'assurer la production de services et de biens qui eux-mêmes ont pour objectif de produire du capital. Si l'on peut alléger la charge de travail de chaque être humain tout en conservant une productivité plus ou moins identique et croissante, pourquoi ne pas le faire ? On en a les moyens technologiques. La réalité c'est que le travail est un excellent moyen de museler les foules et de forcer les gens à consommer. Au passage, on avilit également l'âme, la pensée, la culture et le physique en ce faisant. Paradoxe d'une société qui vous un culte à tout cela tout en l'avilissant sans cesse pour de la thunes: l'hypocrisie du capitalisme occidental.
4.
Préjugés ! Donne du fric à un humain, rien ne te dit que demain il arrêtera de travailler tout court. Peut-être qu'il travaillera moins ou se permettra d'exercer un travail libre plutôt qu'un job alimentaire (puisque plus besoin d'assurer un certain niveau de revenu), mais le travail, dans nos vies, c'est malheureusement l'une des principales plateformes réelles de socialisation. Demande aux adultes s'ils ont le temps de se faire des amis en dehors de leurs collègues IRL, tu verras la réponse. Ce besoin social, qui d'ailleurs définit philosophiquement et sociologiquement l'espèce humaine, est bien réel et peut parfaitement pousser les gens à se lever tôt le matin. Je pense même que les gens prendraient un plus grand plaisir à travailler s'ils n'étaient pas enchaînés à la contrainte de ramener un salaire à leur foyer tous les mois car ils se trouveraient alors en capacité de moucher leurs patrons quand celui-ci abuse un peu trop. De plus, cela permettrait de détendre des relations sociales aujourd'hui régies par un climat de stress et d'anxiété. A terme, l'idéal serait qu'être adulte ne soit plus "sacrifier son bonheur et sa liberté pour sa survie et celle de sa famille" mais "être heureux et libre pour soi et avec sa famille". ^^
5.
Encore eût-il fallu, encore une fois, que les classes bourgeoises et politiques contemporaines agissent dans nos intérêts et non dans les leurs. Ce n'est pas une théorie de complot que je te sors là mais des faits vérifiables. Je t'ai exposé l'exemple des 360 milliards tout à l'heure et je pense que cela a le mérite d'être clair: les citoyens ont besoin de taper d'un grand coup du poing sur la table avant de se ruer sur les pièces de choix que dévorent les puissants quand eux se content de steaks hachés industriels aux hormones.